Technologie de traitement des condensats d’air comprimé industriel
La plupart des technologies de compression de l’air utilisent des lubrifiants dérivés de produits pétroliers pour supprimer les frictions des pièces en mouvement du compresseur à air et refroidir celui-ci. Ainsi, au cours de la production, des vapeurs d’huile se mélangent à l’air comprimé chaud et saturé en eau. Lors du processus d’assèchement de l’air en sortie de compresseur, un liquide appelé condensat est acheminé depuis le compresseur, le réservoir et le sécheur vers un récipient de récupération. Ce liquide est constitué d’un mélange d’eau et d’hydrocarbure (huiles de lubrification du compresseur).
Effets des pollutions aux hydrocarbures sur l’environnement marin
Si vous rejetez vos condensats au tout à l’égout, ceux-ci sont conduits via un collecteur à la station d’épuration pour être retraités. Or les stations d’épuration ne sont pas dimensionnées pour être en mesure d’éliminer de nos eaux usées de grandes quantités d’hydrocarbures. Une partie de ces polluants peuvent donc être libéré dans la nature, et contaminer l’environnement marin.
Lors de pollutions aux hydrocarbures légers (huiles de lubrification) en milieu marin, les conséquences sur la faune et la flore sont le plus souvent d’ordre toxique. Ces effets sont mesurables à court et à long terme. En effet, en contaminant les végétaux et planctons dans et à la surface de l’eau, les éléments composant le polluant remontent le long de la chaîne alimentaire et leurs effets peuvent se répercuter sur de nombreuses espèces. On constate notamment des effets néfastes sur la fertilité et le système immunitaire des organismes aquatiques, ainsi que des effets génotoxiques importants (cancer, mutation, etc…).
Traitement des condensats de l’air comprimé : un traitement responsable, pour un avenir durable !
Avec nos systèmes de traitement des condensats simples, fiables, et économiques, vous vous inscrivez dans une démarche, à la fois de respect de l’environnement, et de la législation française.
Notre gamme de séparateurs huile/eau peut couvrir l’ensemble de vos besoins de traitement pour toute taille d’installation :
Que dit la loi ?
L’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) soumises à autorisation, limite la teneur en hydrocarbures totaux dans les eaux de rejet à un maximum de 10 mg/litre dès lors que le rejet total du site dépasse 100 g d’hydrocarbures par jour.
Les inspecteurs des installations classées en DREAL et DDPP réalisent des contrôles. Dans le cadre de leur habilitation et commissionnement, ils recherchent et constatent les infractions dans leur domaine d’attributions. En cas de non-respect des obligations prévues par l’arrêté du 2 février 1998, dans le délai imparti, il pourra être pris à l’encontre de l’exploitant, et indépendamment des poursuites pénales qui pourraient être engagées, les sanctions administratives prévues par l’article L.171-8 du code de l’environnement.
Par ailleurs, selon l’article L1331-10 du Code de la santé publique, tout déversement d’eaux usées autres que domestiques dans le réseau public de collecte doit être préalablement autorisé par le maire ( ou le président de la structure publique à laquelle a été délégué la compétence assainissement). « L’absence de réponse à la demande d’autorisation plus de quatre mois après la date de réception de cette demande vaut rejet de celle-ci ». La collectivité peut refuser, car sa seule obligation est la collecte des effluents domestiques, selon à l’article L 35-8 du Code de la Santé Publique.
L’article L1337-2 du Code de la santé publique sanctionne de 10 000 € d’amende le déversement d’eaux usées autres que domestiques dans le réseau public de collecte des eaux usées sans l’autorisation visée à l’article L. 1331-10 ou en violation des prescriptions de cette autorisation.
Le fonctionnement de nos séparateurs d’huile/eau
Etape 1 – Après l’installation du séparateur d’eau/huile l’indicateur de saturation de l’élément blanc sera positionné en haut. Ça indique que les élément sont propres, et prêts à être utilisés.
Etape 2 – L’indicateur de saturation de l’élément blanc descend au moment que les éléments deviennent saturés. L’indicateur de saturation de l’élément blanc indique dans quel mesure les éléments sont saturés.
Etape 3 – Au moment où l’indicateur de saturation est positionné tout en bas, il faut changer les élément par des nouveaux.
Etape 4 – L’ indicateur rouge sera positionné en haut au moment que le niveau de l’eau dans le séparateur d’eau/huile est trop élevé, et vous avertit que le passage de l’eau peut être bloqué. (par exemple à cause des éléments saturés).